des artistes et des professions

À cette première réunion publique est abordé l’aspect polymorphe de l’artiste au travers de différentes compétences, qu’il est amené à développer, afin de mener à bien sa production. Dans cette optique des artistes comme Fabrice Hybert, viennent exposer leurs expériences. Fabrice Hybert explique qu’au travers de son projet UR, qui développe un réseau de production, il s’est très vite aperçu de la nécessité de créer des emplois (l’artiste devient chef d’entreprise). Ceci lui permet d’obtenir une certaine autonomie vis-à-vis des institutions et des financements traditionnels, et de développer ses activités par la suite, en travaillant à un projet de réseau de production pour les artistes au niveau international.
Dans une optique tout à fait différente, Paul Devautour, artiste et enseignant à l’école des Beaux-Arts de Marseilles, pense redéfinir le statut de l’artiste en tant que chercheur dont la société financerait les recherches. Malgré tout il estime que se poser la question du statut de l’artiste relève de nos jours plus de l’archéologie, que d’autre chose. " L’art est une qualité qui émerge d’un groupe et non plus d’une personne, nous en sommes tous les opérateurs ". Il rejoint en cela la position qu’expose après lui Ghislain Mollet-Viéville. En effet celui-ci considère qu’il y a plus d’Art dans les réseaux de l’Art que dans ses objets.